Indulgences et Brévitudes
Déjà paru, à reparaître
Préface
Vivre entre les choses et les idées
Parce qu’on ne sait pas « pourquoi la joie du ciel ne descend
Pas jusqu’à nous et parce que la vérité se trouve dans les monts
De l’enfance où s’attrapent » des étoiles imbibées de rêve.
Le titre même intrigue. On se pose une question. On lit ; on avance.
Plus on le lit, plus on avance plus alors apparaît comme une évidence que c’est le parcours même de l’auteur que celui dans lequel il nous entraine et nous oblique à le partager.
Philippe SIMEON est le chef d’orchestre de sa propre aventure intérieure, laquelle a plus d’une corde à sa harpe. Certaines de ses pages se peuvent
entendre avant même de les comprendre tant la composition du rythme est équilibrée. Rythme du poème, non d’un chant sinon intérieur.
Et cependant il y a là une association d’idées, de pensées, de musique souterraine, qui le nomme.
Entrepreneur et Philosophe, une oreille musicale, entre rêve et philosophie, une expérience humaine.
Le mot même ne suffit plus ; on en invente un peu. Serait-on Oulipien ?
Voici que l’homme au langage simple découvre l’érudit ; c’est avec une pirouette forte ou un sourire sous jacent que le cultivez votre jardin de Voltaire surgit. Voici que soudain un lyrique maîtrisé tisse une vague à Saint-John Perse, et déjà s’annonce la sagesse de Montaigne sous des flashs colorés et des fulgurances de Brévitudes.
On dépasse Indulgences que l’on pourrait sous titrer accusations sous indulgence car quelque chose se passe là qui n’est pas un dieu mais qui se situe au-delà du dérisoire humain et terrestre.
Les Choses savent et se taisent insouciantes de l’homme et rejoignent leur silence dans la Nature où elles les regardent avec une distance qui ne manque pas d’humour car
Les Choses que les oiseaux oublient
se retrouvent un jour dans la terre sans raison
et d’autres que l’on ne devrait jamais ramasser dans les rues,
parce que certains s’en sont défaits
pour arriver d’eux-mêmes à se conquérir.
Voici un ouvrage qui mène à la réflexion, (ou la réflection de l’homme par lui-même), et nous oblige à un voyage à la fois éprouvant et simple au coeur de notre vie, aidé par la Nature-Terre, afin de découvrir (peut-être) notre intime mélodie, oublieux de la perte du chemin des belles choses à partager ou la bave amère des forfaits commis ici-bas. D’un ton léger il dit le grave dans la symphonie des mots.
Rajouter des mots aux mots :
Un château de sable merveilleux
Au fond duquel on cherche à atteindre sa lumière.
Claudine Helft
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