Voici que l’homme au langage simple découvre l’érudit ; c’est avec une pirouette forte ou un sourire sous jacent que le cultivez votre jardin de Voltaire surgit. Voici que soudain un lyrique maîtrisé tisse une vague à Saint-John Perse, et déjà s’annonce la sagesse de Montaigne sous des flashs colorés et des fulgurances de Brévitudes.
La Collection Anthropogonie, vise à la publication sélective, de quelques essais philosophiques, esthétiques et politiques d’intellectuels contemporains.
EDITIONS RAMSAY
222 BD PEREIRE 75017 PARIS
TEL 01 53 81 10 13
Fragments de Spiritualité
Alors, Philippe Siméon, parmi quelques penseurs actuels et plus encore à venir, s’autorise à replonger, à sa façon, dans le Soi et dans le Divin, dans l’existence et la transcendance, pour revisiter un paysage aux résonances éternelles.
Aussi tente-t-il de réconcilier l’Homme à sa conscience, le long de voies éminemment réflexives, mais pour autant, non dénuées d’instinct et de soudaineté, ce qui s’exprime par le jaillissement de Fragments Aphoristiques qui attestent de la spontanéité du vécu.
La Spiritualité est-elle devenue la grande auberge Espagnole de l’inquiétude du siècle. Que recouvre-t-elle au juste, à quelles cultures et à quels symboles renvoie-t-elle aujourd’hui ?
Ce qui est sûr, c’est qu’elle est devenue en chacun, le refuge ou l’exutoire d’une préoccupation latente, partagée entre les états délétères du Réel ou perdue entre les fonctionnalités des objets et des technologies qui l’entourent.
La Pensée Brève
Ce livre nous replonge, dans la noble lignée des moralistes français des XVIIe et XVIIIe siècles jusqu’à nos jours : la considération philosophique de l’Homme et de la société, en termes tour à tour cinglants ou raffinés.
Philippe Siméon nous livre avec l’acuité de son regard, les acquis de ses observations sur la nature humaine et le devenir de notre société, et avec cette ironie qui caractérise une tradition de libres-penseurs jamais dupés par les allures miroitantes de la modernité.
Une pensée polymorphe sous forme d’aphorismes, c’est-à-dire en format bref et concis aux reflets des codes du nouveau jour, pourtant tous chargés d’une profondeur qui donne à réfléchir, et rendus d’autant plus séduisants que l’auteur a l’originalité de les versifier avec subtilité :
« N’est-ce pas probablement un des grands travers de l’Humain que la sagesse doive lui être éternellement ressassée…? »
Transcendance du Langage
Epuisé et à paraître prochainement
AVANT-PROPOS DE L’AUTEUR
Voici exposées, tantôt sous forme lyrique, tantôt en jargon ontologique, quatre méditations aphoristiques dont l’ambition est celle de faire dégorger le Langage de toute son insondable intelligence induite… Sa transcendance!
Parole, Logos, Verbe… De tout temps à la fois porteurs de l’ultime signifiance résolutive, et de l’énigme de l’Être qui se révèle.
D’abord, une tentative d’exploration de leur essence, insaisissable et intrinsèque à la trame de l’Esprit même.
Présentation du livre
de Philippe Siméon :
Transcendance du langage
Le Livre des Invocations
Préface
Les deux autres volets de ce Livre des Invocations complètent l’éveil auquel l’auteur nous convie. Ambiguë, la Grâce, silencieuse présence dans ce monologue crie l’amour et questionne… Cette grâce à la rareté farouche, de mémoire racinienne ou janséniste, à moins qu’elle ne soit Druidique ou Tantrique prend figure de Divinité, tour à tour manifestation cosmique (… racine de lumière…) ou incarnation de Shiva (… l’exquise forme que prenait ton corps à chaque amour recommencé).
Le Livre des Invocations se termine par Les Chants de la Dvekut ou Chant Liturgique pour les Temps Modernes d’origine cabaliste. Dans ces vers au lyrisme suprême, toute référence à la mondanité disparaît, c’est une supplique extatique adressée à Dieu. Les images métaphysiques d’escaliers, par Gilles Dallière auquel nous devons toutes les photographies qui accompagnent…
Les Portes
Vient de sortir en septembre 2022 (se trouve aussi en Poésie)
En ces temps l’Homme n’est pas rendu à l’endroit où iI voudrait être. Il a laissé derrière lui tout l’Univers qui l’embrassait, tous ces dieux qui le protégeaient, abandonnés pour des idoles ou des fadaises, l’essence vivante et joviale qui le rattachait confiant à son ciel.
Saura-t-il se retrouver et se reconstruire intérieurement, en dépit de l’aberration de sa vitesse, à l’encontre de ses élans et de ses frénésies, et nonobstant sa compulsivité pour le factice et pour le dérisoire ? La correction qu’il cherche à tâtons ne se trouve probablement pas dans l’hédonisme de sa fuite en avant, mais dans un nostos, soit un retour sur soi médité.
Ces textes brefs proposent une suspension, une pause pour rencontrer dans un éventail de mots d’autres résonances dans l’Intime et l’intemporel. Et faire éclore en soi un autre désir, provenant de l’émergence d’une voix intérieure, dont celle-ci même est, parmi tant d’autres inaudibles.