La pensée brève
Préface
Sur le chemin de la modernité, l’homme aurait-il égaré son âme ?
Dans ces textes qui oscillent entre philosophie morale et anthropologie, Philippe Siméon y fait montre d’un désir pour l’humain, de retrouver une attitude de sagesse basée sur les fondements d’un système qui procède d’une volonté d’ordonner son existence selon des préceptes et des valeurs plus consistantes et infrangibles que celles que nous offre le monde actuel.
Avec son sens de l’anthropologie il met l’accent sur les rapports de l’homme à son semblable, existence collective, et sur sa relation physique et spirituelle au monde.
Ainsi Philippe Siméon en appelle aux anthropologues : Il faut que les Anthropologues
Chassent et remplacent vite les Philosophes
Afin de diagnostiquer sérieusement les grandes dérives de l’Humain
À chaque page jaillissent des figures d’intelligence éclairée dans des formes spontanées et livrées comme des volutes de pensée dont l’habileté, l’agrément et la lucidité paraissent être la préoccupation intime, nonobstant la pertinence et la profondeur de leur contenu.
Cet alliage de pensée profonde et de façon-de-dire, comme le tour du potier, livre des éclats de formules parsemées de flocons poétiques, aussi déterminées vivaces et singulières qui surprennent et saisissent le lecteur, autant par leur manière de dire que par le dit lui-même.
Puisse la lecture de ces Pensées exprimées dans la tradition française initiée par les moralistes du xviie siècle, dont c’était la préoccupation, encore vivace de nos jours, nous faire prendre conscience avec acuité des dérives auxquelles nous avons consenties, et nous inciter à retrouver la voie de la raison et du discernement pour nous réparer et ravauder ainsi nos âmes, car, être libre c’est aussi dire NON à cette
dérive !
Hannah Obadia
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